Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

valérie pécresse - Page 5

  • VANVES ET LA PRESIDENTIELLE, CA PROMET

    A part chez les plus engagés, il n’est pas encore question d’élection présidentielle dans la tête des vanvéens, préoccupés par d’autres soucis, comme se protéger contre le variant Omicron, se faire tester ou vacciner comme on le voit avec ses longues files d’attentes devant les tentes blanches installées à l’entrée des pharmacies. Pourtant on voit se dessiner les votes : Valérie Pécresse pour la majorité municipale, Macron pour les marcheurs, éclaté pour la gauche qui n’a pas pu s’unir et désigner un candidat commun, à tel point d’avoir dégoûté certains électeurs.

    Cette semaine a été marquée par deux événements : les déclarations toinitruantes de Macron concernant lesnon-vaccinés, avec un élu vanvéen sur le devant de la scéne pour déminer le terrain avec Gabriel Attal, porte parole du gouvernement  qui était sur tous les fronts et en a, malgré tout,  rajouté une couche : « On va se parler franchement: qui emmerde la vie de qui aujourd'hui? Qui gâche la vie de nos soignants, qui depuis deux ans sont mobilisés et sous l'eau dans nos services de réanimation pour sauver des patients qui sont essentiellement non-vaccinés? Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin » expliquait le porte-parole du gouvernement sur de nombreux média en allant plus loin, en estimant que les anti-vaccins gâchent également la vie des «restaurateurs, des théâtres, cinémas... ». Il assurait même que les propos du président de la République lui semblaient même « très en deçà de la colère d'une grande partie des Français face à ce choix qui est fait de s'opposer au vaccin». Quant à la polémique du drapeau européen sous l’ARc de Triomphe voilà ce qu’il expliquait : « Il y a une course, un manège à trois entre Valérie Pécresse, Éric Zemmour et Marine Le Pen qui cherchent à se concurrencer sur le créneau du rejet des institutions européennes» déplorait-il. «Si vous avez des responsables politiques qui estiment que notre pays est en danger parce qu'on accroche le drapeau européen , les bras m'en tombent» ajoutait Gabriel Attal qui s'est dit «sidéré par cette controverse auto-alimentée par les oppositions». A peine commencée, la campagne présidentielle promaît, mais risque aussi de dégouter et d’alimenter l’abstention

    Valérie Pécresse a lancé sa campagne en inaugurant son QG de campagne (1500 m2) baptisé « La Fabrique » dans le 17ème arrondissement de Paris, et en dévoilant  l'organigramme complet de son équipe mardi dernier , tout en promettant une campagne «d"hyper-proximité pour contrecarrer les contraintes sanitaires» à trois mois de la présidentielle.  «Cette campagne ne ressemblera à aucune autre» a-t-elle affirmé, en promettant d'être «exemplaire» sur le respect des jauges et gestes barrière. Elle s’est dotée d’une équipe en partie francilienne que le maire de Vanves, conseiller régional connait bien : D’abord deux vice-présidents du conseil régional, Florence Portelli, ancienne porte-parole de la campagne de François Fillon en 2017, et Othman Nasrou, connu pour s’être opposé au communautarisme dans sa ville de Trappes, un thème central pour les électeurs de droite, ensuite, Agnés Evren, déjà porte-parole du mouvement, président de la fédération LR de Paris, ex-vice présidente de la Région IDF (chargé des lycées dans son premier manday). Parmi sa garde rapprochée Jean Didier Berger secrétaire général de Libre ert maire de Clamart, est chargé comme 1er vice-président de garder la maison Ile de France. Mais Valérie Pécresse présidera bien le dernier conseil régional prévu à la mi-Février avant les présidentielles. Geoffroy Didier euro-député et conseiller régional est chargé de diriger le pôle communication de la candidate épaulé par l’équipe de porte-paroles et une vingtaine d’orateurs nationaux. Alexandra Dublanche, vice présente de la Région animera le réseau de comités de soutien départementaux avec l’ex-maire de Bordeaux Nicoles Florian, sachant que le comité de soutien est présidé par Gérard Larcher président du sénat et sénateur des Yvelines. Enfin, son directeur de campagne, Patrick Stefanini ex-DGS de la Région IDF et ex-directeur de ses campagnes pour les régionales en 2015 et 2020  qui a minutieusement séquencé ces 3 mois de campagne

  • VANVES DANS LE CREUX DE l’OREILLE

    LES EMBOUTEILLAGES DE LA PORTE DE LA PLAINE 

    Voilà quelques jours, l’association Agir sur Le Plateau a fait état de la réaction d’un de ses adhérents sur une nuisance récurrente à la porte de la Plaine depuis de longues années : Les embouteillages provoqués par les camions lors des montages et démontages de salons bloquant non seulement la place des Insurgés de Varsovie, mais la bretelle du Périph et les rues avoisinantes. Il a envoyé un mail à la société VIPARIS pour demander la condamnation de l'entrée/sortie de la bretelle de la Porte de la Plaine lors de ses montages/démontages de salons. Les photographies (floutées) qu’il a prise,  témoignent du défaut de gestion caractérisé et du mépris avec lequel VIPARIS traite les usagers de ce secteur en général et les riverains en particulier - des véhicules se retrouvent trop souvent bloqués pendant presque une heure. Cet adhérent  a rappelé qu'au cours d'une récente réunion publique, VIPARIS affirmait haut et fort et se félicitait de la qualité de la gestion des montages et démontages de salons : zone de stockage des camions, appels aux chauffeurs pour approcher la zone du parc au fur et à mesure ... «Nous constatons avec regret que ce n'était que de la communication et espérons que les mairies concernées, Paris et Vanves,  contraindront VIPARIS à appliquer de vraies mesures pour que l'entrée de Vanves reste accessible aux riverains» conclue Agir Pour le Plateau

    PERIPH : 90,2 % DES FRANCILIENS CONTRE LA SUPPRESSION D’UNE VOIE

    90,2 % des Franciliens se sont prononcés contre la suppression d'une voie à la circulation qui serait réservé à des usages privilégiés de Bercy à la Porte de Versailles. «Cette participation est très élevée, en comparaison à d'autres consultations locales organisées à Paris ou en régions, et témoigne de l'intérêt fort des franciliens pour le devenir de cette infrastructure structurante pour leur mobilité quotidienne» constate-t-on dans l’entourage de V.Pécresse qui a pris l’initiative de ce cette consultation menée en Novembre. Une majorité de commentaires défavorables pointe le risque d'augmentation de la congestion et de la pollution, les difficultés pratiques et le danger associé à l'insertion et à la sortie de la voie réservée, l'absence de précisions sur le projet et les usagers éligibles à cette voie.

    Cette annonce intervient une semaine après que la Ville de Paris ait annoncé attaquer en justice la Région pour cette consultation lancée en ligne. Ce projet de réhabilitation du périphérique en un boulevard urbain sème la discorde depuis 2019 entre Valérie Pécresse, vivement opposée à ce qu'elle a qualifié de risque de «thrombose de l'Île-de-France», et Anne Hidalgo, qui défend cette évolution. A l’approche de la présidentielle, le conflit entre les deux candidates franciliennes à l'élection s'intensifie, d’autant plus qu’arrivée en 2e position face à Eric Ciotti lors du 1er Tour de la primaire des Républicains, elle pourrait bien être élue samedi. Ca promet en Ile de France pour la Présidentielle

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES 2021 : LES CANDIDATS LR FRANCILIENS SONT MAL BARRES

    Les vanvéens Républicains ont participé au vote samedi dernier qui a  décidé  à 58% d'organiser un congrès pour choisir leur candidat, et  de réserver la désignation de leur candidat aux seuls adhérents du parti. «Respectueuse de leur volonté et constante dans  mon engagement de jouer collectif, j‘en serai !» a réagie V.Pécresse  à la suite de la décision  des 79 181 adhérents des Républicains. La primaire ouverte n'a recueilli que 40,4% des suffrages exprimés. Comme  Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Michel Barnie  et Philippe Juvin ont aussitôt confirmé leur intention de se plier à cette décision. «Nos adhérents ont fait le choix d’un congrés. Le 4 Décembre, ils seront invités à désigner celui qui sera notre candidat. La fidélité envers ma famille politique a toujours été pour moi une valeur cardinale. C’est donc avec honneur et fierté que je me présenterai» a tweeté Philippe Juvin président de la fédération LR 92.  

    Valérie Pécresse a regrettée que l’UDI et les centristes soient exclus du congrés. Mais elle ira les rencontrer pour présenter sa candidature devant eux. Et on la comprend, car aux yeux des français comme à ceux des adhérents LR, le président des Hauts de France est devant la présidente de l’Ile de France selon les sondages. « Quel que soit l’adversaire, il est systématiquement vu comme le meilleur rempart» expliquait Frédéric Dabi DG de l’IFOP. D’autant plus que de Valérie Pécresse souffre d’un double handicap : Les militants et les élus LR (dont une bonne partie des sénateurs) lui préfèrent Michel Barnier, car elle a quitté les Républicains après les Européennes, et a choisi Alain Juppé plutôt que François Fillion pendant les dernières primaires. Sans parler de sa personnalité et de son manque de convivialité ou de compassion. Sa seule porte de sortie serait de passer un deal avec Xavier Bertrand puisque l’objectif de Jacob est d’arriver à un consensus sur un candidat que le Congrés du 4 Décembre n’aurait qu’à entériner. En attendant, les candidats non-LR – Xavier Bertrand et Valérie Pécressse - n’auront pas à s’encarter pour se présenter. Mais ils devront engranger 250 parrainages d'élus pour concourir.

    Un seuil difficile à atteindre pour certains candidats, notamment pour Philippe Juvin, selon les spécialistes qui a défendu sa candidature sur le terrain par des visites à travers la France, insistant comme il l’a fait aux journées parlementaires LR,  sur la nécessité du rétablissement de l'ordre, sur l'importance de redonner de la liberté aux Français et sur les moyens de retrouver la voie de la prospérité. Ainsi que dans les médias, en mettant l’accent sur son parcours professionnel et son expérience de terrain en temps qu'élu et médecin. «J'apporte un parcours qui n'est pas le parcours des autres» déclarait il récemment. Tout en pointant les candidats qui «ont été ministres il y a quinze ou vingt ans», en mettant en avant son expérience de terrain, en tant que maire de La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, et médecin-chef des urgences à l’hôpital Georges Pompidou. «Je gère une ville correctement depuis vingt ans, que j'ai désendettée. Je sais diriger des équipes. J'ai été député européen, je sais ce qu'est le poids réel de la France dans les institutions et je sais ce qu'il faut changer en Europe. J'ai été militaire volontaire en Afghanistan. J'ai d'une certaine manière, même si je n'étais pas combattant, risqué ma vie pour mon pays» détaille Philippe Juvin. Il souhaitait par ailleurs que le candidat LR soit désigné d'une manière très large au-delà de son parti, Les Républicains, grâce à cette primaire refusée par les militants.